Géologie
L'ile Verte est une crête appalachienne à proximité de la faille Logan.
Sa géologie intrigue les visiteurs en raison d’une diversité de pierres allant du granit aux roches volcaniques et sédimentaires.
Exploration géologique de l'ile Verte
La géologie de l'ile Verte
La géologie de l'ile Verte est très particulière. Ainsi, les personnes qui se promènent sur les « crans » du côté nord de l'ile s'interrogeront nécessairement au sujet des rochers et des pierres. Pourquoi une aussi grande variété de pierres, passant du granit aux pierres volcaniques et aux pierres sédimentaires? Pourquoi des rochers sédimentaires sont-ils à la verticale plutôt qu'à l'horizontale? La première question trouve plus facilement réponse. La grande variété de pierres y a été laissée lors de la fonte des glaciers, il y a 6000 ans.
La formation géologique de l'ile
La réponse à la deuxième question est plus complexe. Premièrement, il faut savoir que l'ile Verte est le sommet d'un mont de la chaîne des Appalaches, ces monts anciens et érodés qui s'étendent d'est en ouest dans les parties sud du Québec et nord-est des États-Unis. Les Appalaches sont composées en partie de roches sédimentaires et volcaniques. Ensuite, il faut aussi savoir qu'en face de l'ile, sous le fleuve Saint-Laurent, se trouve la faille Logan, une faille qui longe le fleuve Saint-Laurent et qui marque la limite de la chaîne des Appalaches dans cette région. Enfin, le Bouclier canadien, formé de roches anciennes et très dures, débute de l'autre côté de la faille.
La faille Logan et son rôle géologique
L'ile Verte est donc un des derniers remparts de la chaîne des Appalaches, du côté nord. La faille Logan n'est pas une faille à l'image de la faille San Andreas en Californie, laquelle est très active et touche toute l'épaisseur de la croûte continentale. La faille Logan est plutôt très ancienne et très stable et elle ne touche que la partie superficielle de la croûte continentale. C'est elle qui délimite les régions des Appalaches et du Bouclier canadien. Ainsi, les rochers sédimentaires à la verticale, qui se trouvent du côté nord de l'Île Verte, ne résultent pas d'une pression exercée actuellement par le Bouclier canadien sur les Appalaches. Ces rochers résultent plutôt des pressions exercées lors de l'évolution de cette chaîne de montagnes.