Milieu maritime
La vie sur les iles du Saint-Laurent est indissociable du milieu maritime, avec la pêche, les battures, les hauts-fonds et les marées.

Les battures de l'ile Verte abritent un écosystème crucial.

La vie maritime sur l'ile Verte

Mode de vie maritime
Les personnes qui vivent sur les iles du Saint-Laurent, vivent nécessairement au rythme d'un milieu maritime: entre autres, il est question de pêche, de battures, de hauts-fonds et de marées. La pêche à fascine a joué un rôle incontournable à l'ile Verte et presque toutes les familles de l'ile y ont eu recours. Le poisson ainsi recueilli servait non seulement à l'alimentation (les fumoirs et les salines en témoignent), mais aussi à engraisser les champs.
Battures et écosystème marin
Les battures étaient des endroits propices pour la chasse au canard et à l'oie, mais elles ont aussi permis aux insulaires d'augmenter de façon importante leurs revenus. Jusqu'en 1932, alors qu'elle a disparu à la suite d'une maladie, les insulaires ont cueilli la Zostera marina (aussi appelée l'herbe à bernache, mousse de mer ou foin de mer). Cette plante, alors utilisée pour fabriquer des articles rembourrés, était écoulée sur le « Continent ».
Sécurité maritime et adaptation aux marées
Les pointes ouest et est de l'ile Verte, ainsi que les hauts-fonds et les rochers à fleur d'eau du côté nord de l'ile, notamment les Couillons, ont été la cause de nombreux naufrages. Marins habiles, les insulaires connaissaient intimement ces endroits et ils ont secouru des naufragés à plusieurs reprises. Enfin, les Verdoyants doivent vivre au rythme des marées. Entre les mois d'avril et de novembre, seule la marée haute permet de quitter ou d'entrer à l'ile au moyen du NM Peter Fraser. D'ailleurs, les grandes marées du printemps et de l'automne sont redoutables : elles contribuent à l'érosion des berges et peuvent endommager les quais, les bateaux et les bâtiments.

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